L'Eglise St Etienne racontée par l'Association du Patrimoine

Notre église fut construite au XIIe siècle en grès de roussard, il y a 850 ans environ.

 

La voûte du chœur est de style Plantagenêt ou Angevin datant du XIIIème siècle et peinte par Pierre Honoré Chadaigne en 1862.

Autoportrait de Pierre Honoré Chadaigne

La voûte de style Plantagenêt

 

Le clocher, en forme de lanterne carrée, a des murs percés de meurtrières

.

Le retable est de style Lavallois et date du XVIIIème siècle.

L’édifice fut agrandi par deux bas cotés en 1848.

En haut de ses 18 mètres, il abrite deux cloches datant de 1864 et 1879.

 

Les vitraux en grisaille datent de 1868 et sortent de l’atelier Fialeix de Mayet.

 

Une pierre tombale carolingienne se trouve au portail de l’église.

 

 

Dans cet église nous trouvons dans l’inventaire du Patrimoine :

  • Dans une des niches du retable la statue en terre cuite de Saint Etienne du XVIIe siècle classée le 24 janvier 1979, elle porte la facture soignée de Charles Hoyau, un des plus célèbre sculpteur Manceau (dans sa main, la palme, n'est pas d'origine).  

photo Rg  texte tiré du livre : " églises de la Sarthe "  édition la reinette

 

  • Classé le 24 janvier 1979 : Le Retable du maitre-autel, l’autel.

 

  • Saint Jean Baptiste, terre cuite du XVIIe siècle du style de Joseph Coëffetteau.

 

  • Saint Etienne, en terre cuite du XVIIe siècle de Charles Hoyaux du Mans.

 

  • La toile sur, la déposition de Croix, est offerte en 1834 par le chanoine Joseph Rottier de Madrelle dit: Rottier de Moncé. Elle a remplacé celle sur le martyre de Saint Etienne.

 

  • Le tabernacle en bois sculpté et peint, avec le christ aux mains liées, ainsi que St François d’Assise et St Etienne, volés à Pâques, entre le 21 et 27 mars 2005, remplacés par deux statues offertes par Roger Marcellin de La Ferté Bernard.

 

  • Classée le 19 novembre 1908 : Vierge à l’enfant terre cuite du XVIIe siècle

 

  • Inscrite le 31 décembre 1982 : Sainte Anne en bois polychrome du XVIIIe siècle

 

  • Classée le 1 juillet 1994 : Sainte Marguerite en terre cuite du XVIe siècle, de 1585

 

  • Classée le 22 juillet 1983 : Toile sur, la Déploration du Christ du XVIIe-XVIIIe siècle offerte par l’abbé Deslandes en 1867.

 

  • Classé le 18 octobre 1983: Peinture murale de la Dormition de la vierge XIVe- XVe siècle.

 

  • Inscrite le 19 janvier 1990 : Chasuble, en soie peinte  du XIX - XXe siècle gardée au centre de l’étoile avec d’autres chasubles de Moncé en Belin.

 

Poursuivons la visite de l’église :

 

L’axe du Chœur est différent de celui de la Nef et représente ainsi la tête penchée du Christ sur la croix ?, Le Chœur est pavé en imitation mosaïque en 1888.

 

Les statues de Ste Scholastique, Jeanne d’arc offerte par une bienfaitrice, Ste Thérèse de l’enfant Jésus.

Les statues du sacré Cœur et Notre Dame du sacré Cœur ont été offertes par la famille Palmé en 1889-1890.

St Antoine de Padoue fut offert par la famille Surmont en 1897. 

Dans les frises de têtes du XIIIe avec polychromie du XIXe siècle, des rois et des reines y ont été sculptés, l’une d’entre elles représente sûrement  Geoffroy de Plantagenêt, les autres peut être Aliénor d'Aquitaine et Henri II ???

Les peintures murales et la voûte du Chœur ont été réalisées en 1862 par Pierre Honoré Chadaigne, né à Brulon le 13 avril 1824, elles se sont dégradées par les infiltrations d’eau depuis plusieurs années (Ouest France. du 29/12/1988), celle de Ste Marie-Egyptienne est irrécupérable.

Les vitraux sans iconographie sont sortis en 1868 des ateliers Fialex de Mayet.

Plusieurs personnes connues ont été inhumées sous le clocher, dans l’ancienne chapelle  dédiée à Ste Marguerite puis à St René, nous y trouvons actuellement, les fonts baptismaux offerts par la famille Martigné en 1819,  le confessionnal en bois sculpté et l’harmonium.

René Anselme Négrier de la Crochardière, propriétaire du Bignon, avait achetée l’église en 1796, et en a fait don à la commune le 22 août 1804 (4 fructidor de l’an XII).

Deux cloches fondues par Bollée en 1864-1879 nommées Mathilde-Henriette et Marie-Renée.

Le 1er décembre 1872 le conseil décide de faire remplacer les tuiles la nef par des ardoises.

La nef est lambrissée en sapin du nord par Reboursier et peinte par Louis Renouard en1889

La table de communion et la chaire en pierre de Poitiers sculptée en 1888 par Gaullier du Mans ont été retirées récemment lors de l’aménagement du Chœur.

A l’ouest Sous le porche roman, une stèle gravée d’une croix provient de l’ancien cimetière qui entourait l’église et qui a été transféré à son lieu actuel à la croix Buissée  entre 1830 et 1860. Les deux grandes fenêtres sont du XVIIe siècle.

Les vitraux ont été restaurés en  1988 ainsi que la couverture, le crépi extérieur refait en 1990.

Toutes ces richesses anciennes méritent d’être protégées.

Les extérieurs ont été restaurés en 1999.

Une mise en sécurité de l'édifice a été réalisée en décembre 2014.

 

Une partie textes  est tirée des bulletins paroissiaux de Moncé en Belin rédigés par l'abbé Garnier 1935-1936, et " Eglises de la Sarthe" des éditions de la reinette.

Nous vous proposons également une visite virtuelle du site en cliquant sur le lien suivant : Visite virtuelle.

 

Un document distribué lors des portes ouvertes de 6 juin : cliquez ici

 

L'association de conservation du patrimoine