Quelques personnalités

Les personnalités locales

Louis BOUTEILLER, fils de Médard Bouteiller et de Marie Perrier, naît à Moncé-en-Belin le 3 février 1648. Son père est exploitant agricole et sacriste (sacristain), son parrain est Louis Bigot et sa marraine, Renée Foulon de Laigné en Belin et fût baptisé par M. Noël Robidas, le curé de la commune.

Dans la famille de Louis nous trouvons des marchands, un meunier et un huissier royal.

(Acte de naissance (archives départementales de la Sarthe) – Renseignements trouvés dans les études faites par Benoit Michel, Henri Roquet. Recherches par Gérard Rougeon)

Il entre vers l’âge de 7 ans, à l’école de chant de la cathédrale du Mans, et profite ainsi des cours de 4 maîtres de musique. Il entre dans la cléricature.

Ses talents lui permettent de devenir maître de musique de la cathédrale du Mans avant l’âge de 25 ans. Il restera musicien à la cathédrale jusqu’à sa mort en 1725, à l’âge de 77 ans.

Il a écrit de nombreux motets (compositions musicales qui se chantent à une ou plusieurs voix), et gagné de nombreux prix.

En détail, voici quelques dates importantes retraçant sa vie :

Louis est formé à la Psalette de la cathédrale du Mans par Adrien Picot, Julien Bourgault, Jean Colin et Innocent Boutry.
Le bâtiment de le Psalette est accolé à la cathédrale Saint Julien, il date du XVIIe siècle et a été classé par arrêté du 28 mai 1942.
Un motet de Louis est classé 1er au concours de composition de la Sainte Cécile, une allocation de 60 sols par mois lui est attribuée.
Louis entre en seconde au collège de l’oratoire.
Louis entre en logique, toujours classé parmi les « pauperes non solverunt ».
Au départ d’Innocent Boutry, Louis Bouteiller devient Maître de la Psalette à la Cathédrale du Mans, il y reste jusqu'à sa mort. Il forme Louis Lebatteux, René Provost, et Jacques Trouillet.
Il remporte les prix de Rouen et d’Angers. En décembre il proteste contre le maître de Saint Pierre de Caen qui l’a privé du concours de Caen.
Il part avec Mathurin Briant faire un séjour de formation à Paris.
À Caen, Louis remporte le concours pour « attendite omnes ad magnum ».
Il est nommé maître de musique à Toulouse, mais il reste au Mans
Louis se porte candidat pour l’un des postes de maître de la chapelle royale à Versailles, le voyage est payé par le roi. Ils sont 35 maîtres de musique à se présenter. Louis fait chanter sa composition « Ad te Domine tenavi ». Son mérite est reconnu, mais pas soutenu, il n’est pas retenu pour la seconde épreuve. Plus de détails, ici. Source: "Regards sur la musique au temps de Louis XIV" publié par Jean Duron,Centre de musique baroque de Versailles
Le maître du Mans passe pour l’un des meilleurs de France.
De 1655 à 1665
Le 22 novembre 1666
octobre 1667
octobre 1669
janvier 1670
1672
Automne 1674
1678
1682
1683
13 mai 1696

Louis Bouteiller décède à la maison de la Psalette au Mans.

Un inventaire est dressé : de nombreux  motets ainsi que d’autres partitions liturgiques, dont 4 opéras de Lully (Proserpine, Persée, Amadis et le temple de la paix sont racheté 30 livres).

  1. de la Crochardière affirme que ses compositions musicales sont des œuvres de génie

« Ad te domine clamabo », l’unique motet de Louis Bouteiller retrouvé à ce jour, est conservé à la Bibliothèque Nationale (départ. musique sous la cote Res. V ma. MS 573 1 et 2.)

Titre et 1ere ligne du seul motet retrouvé

Vous pouvez consulter ou télécharger l’oeuvre complète en cliquant ici

Remerciements aux membres de l’Association pour la Conservation du Patrimoine.

Sources

Jean Fouassier est une figure emblématique de la commune pour plusieurs raisons et notamment parce qu’il fut le premier maire de la commune de Moncé-en-Belin entre les années 1790 et 1791.

Né à Fillé-sur-Sarthe le 23 mars 1743 (fils de Nicolas Fouassier et d’Anne Froger), il se marie le 28 avril 1772 avec Françoise Picouleau, (16 février 1743- 18 mars 1792), veuve de Noël Cordeau.

ls eurent 6 enfants :

  • Jean-Charles (le 12-07-1774)
  • Joseph (le 04-08-1776)
  • Anastasie (le 27-11-1778)
  • René (le 24-07-1781)
  • Marie (le 10-01-1784)
  • Sylvestre René (le 07-01-1786)

Il se remarie le 07-09-1797 avec Marguerite Coudray, (25 ans) qui décèdera le 15 mars 1799.De cette union, sont nés deux enfants :

  • Marguerite (le 06-12-1797)
  • Marie – Jacquine (le 13/11/1798)

Jean Fouassier (laboureur, cultivateur) et sa famille habitaient en location à la métairie du Grand-Anarré, ces terres appartenaient au prieuré de Château l’Hermitage.

La vie de Jean Fouassier fut publique :

Il sera élu maire en février 1790, et assisté de René Beslain procureur syndic, de cinq officiers municipaux (René Garnier, Pierre Joubert, Julien Houdayer, Claude Bougard et Michel Menon) et aidé de plusieurs notables locaux. Il démissionnera, ainsi que René Beslain, le 9 novembre 1791.

Il a été :

    • membre du conseil de la fabrique (institution chargée de gérer les biens de l’église)
    • membre de l’assemblée de notables entourant le procureur syndic (représente la communauté d’habitants)
    • membre de l’assemblée municipale paroissiale (Moncé compte alors environ 900 habitants)
    • membre de l’assemblée des habitants,
    • officier municipal
    • agent national intérimaire
    • agent municipal
    • assesseur du juge de paix du canton d’Ecommoy
    • grand électeur
    • Il participera à la rédaction du cahier des doléances du 1er mars 1789.

Pendant la période révolutionnaire, le 19 janvier 1794, la commune de Moncé en Belin est contrainte de prendre le nom de Moncé-lès-Le Mans.

Jean Fouassier décède le 10 novembre 1816 à la « Binetterie » – Lieu-dit qui était situé du côté paire de l’actuelle : Rue Jean Fouassier.

Documents : Claude Martineau et Marcelle Le Bras (membre de l’association pour la conservation du patrimoine de Moncé-en-Belin).

 

Né en 1900, Marcel PAUL (de son vrai nom Marcel DUBOIS) est un enfant de l’Assistance Publique. 
 
Il est élevé par une famille de Moncé-en-Belin et fréquente l’école publique de la commune de 1906 à 1913. 
 
D’abord ouvrier agricole, il s’engage dans la marine pendant la 1ère guerre mondiale. A la fin de son engagement, il s’oriente vers les activités syndicales (C.G.T.) et politiques, prend le nom de Marcel PAUL.
Durant la seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier et réussit à s’évader. 
Il entre dans la résistance en 1940. Il est arrêté et déporté dans les camps d’Auschwitz, puis de Buchenwald.
 
Après la libération, il devient membre de l’assemblée provisoire constituante. Il participe au gouvernement du Général de Gaulle. Ministre de la Production industrielle, il contribue à la nationalisation des compagnies de gaz et d’électricité (GDF et EDF).
 
Il meurt en 1982.
 

Les Maires de MONCE-en-BELIN de 1789 à nos jours

  • 1790 – 1791 : Jean FOUASSIER
  • 1791 – 1792 : Julien FOUINEAU
  • 1793 – 1795 : Michel MENON
  • 1800 – 1807 : François FOURMY
  • 1808 – 1814 : Michel MENON
  • 1817 – 1830 : René-Jean-François PRUD’HOMME de la BOUSSINIERE
  • 1830 – 1855 : René-Jacques GUIET
  • 1855 – 1870 : René-Alfred BELIN de CHANTEMELE
  • 1871 – 1897 : Auguste DAGUET
  • 1897 – 1915 : Louis ROUSSEAU
  • 1919 – 1925 : Baptiste PINOT
  • 1925 – 1929 : Louis VILPAIL
  • 1929 – 1932 : Auguste LEMERCIER
  • 1932 – 1937 : Joseph LEVEAU
  • 1937 – 1971 : Pierre GUIET
  • 1971 – 1983 : Claude HEE
  • 1983 – 1989 : Maurice MIGNEAU
  • 1989 – 2014 : Michel FRESLON
  • 2014 – 2020 : Didier PÉAN
  • 2020 – 2026 : Irène BOYER
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