Motte castrale du Haut Maine
Au IXe siècle, les rois Carolingiens mal organisés n’ont pas résisté aux invasions normandes.
De la fin du Xe au XIe siècle, des châteaux de terre et de bois sont construits dans le Maine le long des voies de communication. Ils servent à défendre le territoire de petits seigneurs locaux.
Le site de Vaux occupe une surface de 6000 m² environ, il est édifié en plaine suivant le modèle Franc. Il était constitué d’une motte artificielle conique de 10 m de hauteur sur une base de 30 m de diamètre. Sur cette butte était dressé un donjon carré en bois qui servait de défense principale.
Du haut de cette construction, les guetteurs surveillaient la voie Le Mans-Tours.
Une terrasse secondaire appelée « basse-cour » avait la forme d’une ellipse de 80 sur 50 mètres environ.
Elle dominait le terrain extérieur de 1,50 m et recevait les dépendances : Le logement de la garnison, les écuries, la cuisine, la chapelle etc.
L’ensemble était protégé par une enceinte palissadée, entourée d’un fossé en eau de 7 à 8 m de largeur.
Lors de conflits, gens et fermiers des alentours venaient s’y refugier.
Pendant ce temps Hélie de la Flèche s’était réfugié avec ses troupes en Château du Loir (en 1090 il avait épousé Mathilde, fille de Gervais seigneur de Château du Loir).
Les familles Chamaillard, Turpin, Becquet, Maridort, Fresneau, Thévalle, Maillé, le Cardinal de Richelieu, d’Averton, Rochechouard, Mesgrigny, Bleikard, Frotier, Crux, Rottier de Madrelle et son épouse Louise de Maridort.
Document fait par l’association du Patrimoine J.C. Le Bras, Rougeon G.